Comme tous les ans, le CEID prépare le nouveau « Séjour de rupture à visée thérapeutique », qui aura lieu en janvier prochain.
Le groupe est presque constitué. Sur la photo jointe ci-dessous, prise dans notre salle de réunion à St Pierre, vous pouvez nous voir en plein travail ! C’est notre deuxième rencontre ; le groupe fait connaissance, étudie le projet. Chacun se présente, parle de ses angoisses ou pas, envisage cette rupture en lien avec sa démarche de soins. Est-ce le bon moment, suis-je prêt, mon rêve peut-il devenir réalité ? Cette préparation nécessite une grande attention, l’évaluation individuelle sera déterminante sur la gestion des traitements, la capacité à se projeter, à partager, ou même à vivre en groupe…
Hélène, Denis, et Patrick seront les prochains bénéficiaires de ce séjour. Michel, bénévole, partagera encore son expérience avec eux, comme un grand frère… Chacun est en réelle démarche de soins.
Camille, assistante de service social, et moi-même, les professionnelles, accompagnerons ce groupe afin que le séjour se passe au mieux : mise en situation dans un milieu différent, mise au travail, partage des tâches, mais aussi des moments conviviaux avec les villageois ; l’objectif reste que chacun revienne fier de son action, fort de cette expérience ; il pourra de retour en France, mettre à profit les bienfaits d’une telle opportunité.
L’équipe du C.E.I.D en réunion, soignants et voyageurs.
NIODIOR… ENCORE…
J’ai décidé de poursuivre notre action commune CEID/MECASF sur l’Ile de Niodior.
Notre contact (grâce à Daniel Baussaunie), Monsieur Ibou Bâ est très fiable, et le partenariat réalisé l’an dernier s’est révélé très efficace et sérieux.
Je me propose donc d’aller à sa rencontre en novembre afin de réaliser un diagnostic de terrain :
– étude des besoins avec le responsable du dispensaire et sa population,
– conception de l’action
– étude logistique (futur chantier + accueil du groupe)
– chiffrage du projet
– compte-rendu de la mission
Après la réhabilitation de la pharmacie, ce projet concernera la maternité… 48 bébés en moyenne naissent tous les mois dans ce dispensaire ; les femmes viennent en pirogue depuis les îles voisines. Les conditions d’accueil y sont délicates..
Je me permets de rappeler ici la requête exprimée lors de la précédente réunion de MécaSF en septembre 2015.
L’équipe du CEID préconise de recentrer le cadre de la démarche de soins que nous voulons plus cohérente et plus contenante pour les usagers. En effet, ces personnes accompagnées sont très fragiles et le contexte africain peut vite devenir anxiogène…
Ce groupe a besoin de toute l’attention des professionnels, la visée thérapeutique de ce séjour étant aussi basée sur le groupe et ses interactions.
En conséquence de quoi et après mûre réflexion, il me paraît plus adapté de restreindre l’encadrement aux seuls professionnels du Ceid formés à cet effet.
Cette requête n’a rien d’excluant ; elle est directement adressée aux jeunes en difficulté.
Sylvie CONDON
Ingénieure en travail social / Chef de service social CEID
MecaSF 