SENEGAL: pouponnière à M’BOUR

 

 

                Avant de partir pour faire du bénévolat  à la « Pouponnière »  de M’BOURG Christiane B et moi, sommes allées, le Samedi 17 novembre, à une réunion d’information dans un « lieu de vie », au MANS, dans la SARTHE …

 Qu’est ce que ce lieu de vie ? C’est un lieu atypique, à mi-chemin entre la famille d’accueil et le foyer fermé…On y accueille jusqu’à 7 adolescents en souffrance, souvent d’origine familiale.

        Grégoire MILLET, Directeur de ce « lieu de vie » nous accueille et préside cette réunion.

  Nous sommes une quinzaine de participants, de tous âges, venus de bien loin, parfois (Dordogne, Toulouse, Bordeaux..) pour cette réunion qui est nécessaire avant de partir soit en qualité de stagiaire (carrières sanitaires et sociales ou autres) soit en qualité de bénévole…à la Pouponnière.

 Après les explications concernant le fonctionnement de cette structure, vient  l’historique des projets qui  sont « partis » de ce lieu de vie:

– Le séjour de rupture en 2001…séjour de 9 mois, destiné à revaloriser au travers de projets humanitaires de jeunes français  en grande difficulté.

 -La Pouponnière, née d’un de ces projets en 2002 : la Directrice Madame Buron Millet «  a souhaité remercier les Sénégalais pour leur aide lors du séjour de rupture, et a proposé l’ouverture d’un lieu d’accueil provisoire de tout petits en très grand danger, où les jeunes français s’investissent au cours de stages systématiques »

Quels sont nos objectifs à nous ? Pourquoi allons- nous à La Pouponnière ?

Nous y allons pour effectuer du bénévolat aux côtés des puéricultrices sénégalaises..

Nous profiterons de ces moments privilégiés pour observer, identifier les besoins, rencontrer les responsables locaux …, initier, mettre en œuvre, en partenariat avec cette ONG  un beau projet humanitaire…avec Mecasf ??? Peut être….

Nous espérons que la « Mécanique du cœur » pourra fonctionner….

          Christiane B-Micheline C

Centre Widad à Marrakeck

centre Widad à marrakeck, un album sur Flickr.

Le centre Widad à Marrakech accueille des filles -mères et leur enfant en difficulté. Elles ont été chassées par leur famille et recueillies par Fatima Tassouiket dans le Centre Widad crée en 2004.

Les locaux étant devenus exigus , le Lion’s club de Marrakech a mis à la disposition du centre des loacaux.

Il s’agit de 600m2 dont 400 d’espaces verts. Il faut les aménager  et les mettre aux normes d’hygiène pour l’accueil des femmes et des enfants .

Mécanique sans Frontières  participera dans la mesure de ses capacités  à l’aide de la réhabilitation du bâtiment.

la presse à amidon, toujours elle

En complément du post du 6 décembre

Petit à Petit 183

Version pdf du numéro 183 de Petit à Petit

télécharger :

PAP n°183 (version écran, ~0,75 Mo), PAP n°183 (version imprimante, ~12,6 Mo)

Désolés pour le retard, nous espérons que vous nous le pardonnerez.
Le prochain n° est proche 😉

Le manioc au Bénin

Le manioc est une plante vivace sous forme d’arbustes que l’on trouve au Bénin et qui a été importée au XVI ème siècle du Brésil.

Il s’accommode des climats tropicaux ou subtropicaux.

Ses racines (riches en amidon) ainsi que ses feuilles sont consommées directement.

Sinon elles peuvent être réduites en farine soit à la main soit avec un moulin.

C’est la farine de manioc.Elle s’appelle GARI au Bénin, on peut en faire aussi du tapioca.

Cette farine mélangée à de l’eau en égales proportions peut être donnée à de jeunes enfants quand il n’y a plus rien d’autre dans les familles.

Elle remplira bien l’estomac. C’est un aliment de secours, une sorte de filet de sécurité alimentaire.

Le Bénin en produit mais son prix est très variable suivant la saison de production.

Gisèle L.B.

Fabrication presse à amidon

Nous arrivons au village de Tokoli, petit village bien connu de nos partenaires Méca SF Bénin. L’association des femmes nous accueille et nous fait part de la difficulté à traiter le manioc pour en extraire la farine (gari) et le jus dont on fabrique le tapioca. Leur presse est hors d’usage.

En fin de mission et sur le chemin du retour, nous nous lançons à la recherche d’une presse.

Point de presse disponible… Nous recherchons alors, auprès d’un artisan et en trouvons un qui, après de longues palabres, nous en promet une… pour… dans deux jours ! Nous assistons à la fabrique de la vis sans fin, organe essentiel de la machine. Après confection, montage des différents éléments et mise en peinture, nous apportons la presse au village. Au sourire des femmes de l’association, nous pouvons mesurer leur contentement et elles s’empressent de passer à la phase pratique. Tout marche !!! Nous leur offrons en plus, deux grandes bassines en aluminium qu’elles nous avaient précédemment demandées.

La présidente des femmes termine son allocution par « Nous portons à jamais, Mécanique sans frontières dans nos cœurs »

Les missions nous réservent aussi, des moments de grande satisfaction…

André .C

Tokoli au Bénin

Tokoli est un village de brousse tel qu’il en existe bien d’autres au Bénin. Il se situe à environ 60kms de Cotonou vers l’ouest.

Pour y aller:
Prendre la route vers Ouidah, aller jusqu’à Pahou et tourner à droite vers le village de Tori Bossito et vous passerez à TOKOLI.

Il s’agit d’un village agricole de 700 habitants assez démuni sans eau ni électricité.

L’association des femmes est en contact depuis quelques années avec Mécanique sans Frontières, antenne du Bénin.

Cette fois c’étaient les femmes qui avaient besoin de l’aide de MKSF Bordeaux pour régler le problème de la presse à amidon.

C’est André C. et Christian L. qui sont allés sur place lors de leur mission au Bénin.