Petit à Petit 182

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Portrait : Yvonne Nouqueret

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Une militante à Mécanique sans frontières

1ère partie: les débuts

Yvonne , militante à Mécanique depuis la première heure mérite que l’on fasse son portrait: c’est une sorte de personnage, fidèle à ses convictions, persévérante, elle a apporté beaucoup à l’association.

Yvonne est née le 13 mars 1930 à Bordeaux.

« C’est l’idée de justice que j’ai découvert le plus tôt et qui m’a guidée dans toutes les étapes de ma vie ». Voilà comment Yvonne commence quand on lui pose quelques questions sur elle.

 » Je suis la même maintenant que j’étais quand j’avais 8 ans », je me revois rencontrer des enseignantes formidables . L’une d’elles en particulier , me demandait d’aider des élèves en difficulté après la classe; je restais , je le faisais et j’aimais cela….

Révolte aussi quand je voyais des élèves « bien nées » passer devant d’autres plus pauvres, même à la distribution des prix, mon coeur se soulevait!

« Ensuite , j’avais 16 ans , j’ai commencé à travailler; c’était en 1946; j’étais calculatrice de rendements, mon arme: un carnet et un crayon et je devais « pointer » les retardataires : faire le mouchard en somme , j’étais la pointeuse.

Après tout , pourquoi pas ?

Le problème était que je devais noter les femmes qui étaient en retard . Un retard de 2 mn et on leur enlevait l’équivalent de 15 mn de salaire ; je les voyais arriver en courant , elles venaient de faire les tâches ménagères , elles avaient mené les enfants à l’école et PAN! du salaire en moins . NON! c’en était trop pour moi , aussi quand je voyais que le retard n’était pas bien grand , je les laissais passer en baissant la tête! »

Autre anecdote qu’elle raconte volontiers:
Comme elle faisait partie des administratifs en somme , elle assistait dans le bureau à des discussions de type manageriales, dirait-on aujourd’hui!

Les « coupeurs » coûtaient cher , ainsi on discutait de savoir lequel on allait renvoyer pour alléger les charges de l’entreprise; Yvonne était dans son coin; elle écoutait, on disait qu’on allait renvoyer X…… il n’était pas intéressant , il ne faisait pas de foot. C’était comme cela à cette époque; Yvonne savait qu’il avait 4 enfants et que ce serait une catastrophe pour lui , elle a bondi :  » Oh! non pas lui! »

De surprise on l’a écoutée!

Syndicaliste dans l’âme? on peut le penser.

Autre étape:  » Adulte j’ai fondé une famille et je me suis installée à BRUGES ».

Et là elle a beaucoup oeuvré dans l’action sociale , elle a développé avec son mari une section de la Confédération Sociale des Familles. Lourde tâche.

Cela consistait a aider les mamans qui demandaient des aides et à les guider pour les obtenir; c’est ainsi qu’elle a connu une famille de GUINEE -BISSAU, elle a même aidé une des filles de cette famille qui voulait partir faire deux années de collège à Dakar: d’où le père était originaire. C’était Nené son nom!

Quand la petite est partie , elle lui a dit : » Néné, je viendrai te voir », phrase un peu prophétique…..à Dakar au Sénégal.

à suivre: une aventure au Sénégal: FANGHOUME

Alain MOREL- BRACQ

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Alain MOREL- BRACQ
20 mars 1947- 9 août 2012

Nous l’avons accompagné vers sa « dernière demeure » comme l’on dit.

Ignorant sa maladie qu’il avait voulu taire et ignorer, par choix , la devinant parfois, nous saluons son courage face à l’épreuve et malgré la tristesse nous avons été soulagés de pouvoir lui dire adieu au milieu de sa famille et de ses nombreux amis, au Crématorium de Mérignac le jeudi 16 août 2012.

Nous nous rappellerons qu’il avait partagé de nombreux moments avec nous et qu’il avait donné de son temps à notre association.

Comment c’est fait un four à pain?

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On vous l’a dit :

Après des fondations,  il faut un socle donc il faut beaucoup de ciment pour couler une dalle.

Ceci même si la pluie est abondante , on attend 5 heures parfois , et on la photographie.

 

 

 

 

C’est vraiment beau une dalle de socle de four sous la pluie à BAMENA au Cameroun!

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Daniel de l’association ANMOC de nous avoir ramené ces vues….

 

 

 

 

 

 

 

 

On attend la voûte avec autant d’intérêt! Mais surtout le….PAIN!

Gisèle L.B