Les 20 ans de BLACK BOX à Bordeaux

Certains, sérieux, assistaient à la réunion mensuelle de Mécanique sans Frontières, d’autres, plus volages, se pressaient à la soirée anniversaire d’une radio « d’expression noire » sur la bande FM bordelaise.
L’événement était tellement remarquable que les édiles de la ville et de la région étaient hier soir dans le hall du Musée d’Aquitaine: Alain Juppé himself, Vincent Feltesse, Alain Rousset pour entourer le fondateur et gérant de la radio BLACK BOX: Edgar Gomez.

Qu’est-ce c’est que BLACK BOX?
Une station FM (103.7)  qui a démarré dans une chambre de bonne il y a quelque 20 ans entre quelques copains, africains ou martiniquais, autour d’Edgar Gomez. L’un prêtant quelques disques, l’autre organisant des débats sociaux qui passionnaient les auditeurs qui appelaient pour donner leur point de vue.

Puis BLACK BOX pour survivre, a délaissé l’expression strictement communautariste pour s’ouvrir et s’associer avec le groupe START de Jean-Eric Valli et Sud radio Groupe. Pari réussi, l’audience a grimpé jusqu’à aujourd’hui où ce sont le HIP-HOP et le R’nB qui s’expriment.

De même que la diversité a gagné du terrain à Bordeaux avec l’ouverture de 3 salles au Musée d’Aquitaine consacrées à l’histoire et au passé négrier de Bordeaux, de même un autre pas était franchi, aussi décisif, avec l’anniversaire des 20 ans de BLACK BOX, ici, en plein coeur du Musée d’Aquitaine qui justement célébrait les cultures d’Afrique.

Une visite commentée de l’exposition  » Arts d’Afrique – Voir l’invisible » était proposée aux participants, rappelant à bien des visiteurs de ce soir-là

leurs croyances entre grands masques, costumes rituels, fétiches, tous témoins de la pensée africaine, bien vivante.

Décidément! Bordeaux marque des points au sujet de l’Afrique et l’on ne peut que s’en réjouir.

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Gisèle Le Botlan, Mécasf, invitée aux 20 ans de Black Box.

Elastique de saut en hauteur

Nous cherchons pour l’école de Péssekou au nord du Bénin un élastique de saut en hauteur!!!
Merci à qui pourra nous en donner un même ayant déjà servi.

Compte-rendu de Christian Loubot

Je loge au campement « le Baobab » à Tanguiéta les mardi 8 et mercredi 9 Février. Après le petit déjeuner du mercredi, je passe à l’hôpital Saint Jean de Dieu pour voir le petit « Sottiré » du village de Péssékou. Je rencontre soeur Christina, avec qui nous évoquons des souvenirs communs du Bénin, puisqu’elle était déjà là au début des années 1970 quand je venais à la grande chasse à Batia. Elle m’informe qu’on a fait une biopsie à Sottiré : on en attend les résultats, et donc Sottiré est rentré chez lui en attendant. Ensuite, je pars à Natitingou où j’ai donné, par téléphone, rendez-vous à Joseph Yokossi. On se retrouve à midi au bar de l’hôtel Tatasomba. Après avoir parlé de choses et d’autres, nous convenons qu’il me rejoindra demain matin de bonne heure à Tanguiéta pour que nous allions ensemble à Péssékou.

Jeudi 10 Février Après notre petit déjeuner au campement, Joseph arrive en moto, avec Toussaint. Ils vont nous précéder et nous arrêter lorsque nous arriverons à la hauteur de l’école de Péssékou sur la piste qui va de Tanguiéta à Batia. Nous arrivons là-bas vers 8H30. Peu d’élèves sont présents, car l’instituteur est à un stage de formation à Tanguiéta ! Toussaint est parti je ne sais où et je ne le reverrai pas. Tour du village avec Joseph. Il nous présente aux notables locaux : chef du village, chef coutumier, chef des parents d’élèves. Arrêt dans les cases (tatas) de tous ces gens. Je remets à chacun de belles photos en couleur faites par Gisèle, qu’elle m’avait chargé de leur remettre. Je rencontre aussi le petit Sottiré et sa mère. L’enfant est effectivement très enflé de chaque côté du visage et une plaie, pas ou peu nettoyée, suppure légèrement ! Que dire ? Joseph apprend au téléphone que soeur Christina a eu ce matin les résultats de la biopsie de Sottiré. Joseph tient à me montrer tout le matériel acheté par MSF : cantine, outils de maçon, brouette, poutres de la charpente du magasin, fer à béton, peinture pour les tableaux de l’école, lave-mains (avec démonstration !). Tout ceci stocké dans différentes cases du village. A notre passage, quelques jeunes sont en train de travailler au montage des murs du magasin dont l’ossature semble presque finie. Nous retournons ensuite à l’école où plus d’élèves sont présents, car l’APE est arrivé. Il a l’air content de nous voir ! En présence d’un notable, je donne un peu de matériel scolaire que m’a confié Gisèle avant mon départ. Mes copains et moi-même donnons aussi, à titre personnel un peu de papeterie, crayons, stylos, papiers. Nous quittons ensuite Péssékou pour aller à la Pendjari. Joseph, lui, doit repartir sur Tanguiéta.

Christian Loubot

PàP 174 – Compte rendu des réunions du 24/02 et 24/03 2011

Le Président rend compte des décisions prises au Conseil d’Administration tenu le 24 février à 17h00 :

– Le contrat de Mr Henonin, notre technicien, agent d’accueil, devrait être reconduit pour une année, si toutefois la demande de renouvellement est acceptée par le Pôle emploi.

– Les candidatures de Gisèle Le Botlan et de Daniel Baussonie pour intégrer le Conseil d’Administration sont retenues et seront proposées en assemblée générale.

– Les projets phares pour l’année à venir seront la construction d’un garage associatif au Bénin et l’électrification de l’école, du four à pain et de la case santé du village de Samtoulou, au Sénégal.

– Les projets de Widad à Marrakech et ceux du Centre de Ressources P.Puyo au Cameroun seront suivis avec beaucoup d’intérêt et leurs initiatives et propositions conditionneront nos interventions.

– Le Blog « Méca sf » est en cours d’élaboration, sous la houlette de Gisèle et Antoine, entourés de deux administrateurs ou contributeurs.

– SENEGAL : Les travaux de finition de la case santé prévus en ce début d’année, sont reportés en fin d’année. Ces travaux se dérouleront avec la mission d’évaluation de l’équipement technique nécessaire pour réaliser l’électrification des bâtiments cités ci-dessus.

– BENIN : Les dernières nouvelles sont optimistes. Le Maire de Tanguiéta met à la disposition de la « Fondation J Yokossi » un terrain sur lequel sera construit le garage associatif. Nous venons de recevoir les photos du nouveau magasin de Pessakou, construit par le village en notre absence. C’est une réussite.
Christian Loubot nous relate la visite effectuée, à titre privé, au Bénin, et plus particulièrement au village de Pessakou. A cette occasion, il a remis une valise de matériels pédagogiques au représentant des parents d’élèves, ainsi qu’un vrai cartable en cuir (!) à l’instituteur. (Voir CR joint)

– TOGO : Le matériel de santé (chaises roulantes) que nous envoyons au Togo se trouve toujours en souffrance à Mission air, dans l’attente du remplissage d’un conteneur en partance.

– MAROC : Nous sommes dans l’attente du dossier technique concernant la mise en conformité du centre Widad, et l’amélioration des équipements de ce centre.

– CAMEROUN : Achille, après avoir dispensé ses cours à l’Université de Poitiers s’apprête à rejoindre sa famille restée au pays. Il emporte avec lui le matériel d’imprimerie, remis en état par Alain MB, sur lequel il compte beaucoup pour développer ses travaux scolaires et universitaires.

Randonnée pédestre

Randonnée à SOULIGNAC samedi 28 mai 2011
On nous avait promis le beau temps :…..on l’a eu.
On nous avait promis les vignes : on les a traversées.
On nous avait promis des tilleuls: on a dormi dessous.
On nous avait promis des cerises : on en a cueilli à satiété.
TOUT EST BIEN!!!
Et comme on était dans un domaine viticole : le Château des CARDINAUX on en a acheté!

Merci à Thierry pour son chaleureux accueil et son guidage parfait dans les belles vignes de Soulignac.

PàP 174 – le mot du Président

Les assemblées générales d’organismes ou d’associations diverses se tiennent en cette période de l’année. Nous n’échappons pas à la règle. Nous souhaitons faire de cette nouvelle AG, un moment privilégié d’échanges et de critiques constructives afin d’améliorer la qualité de nos partenariats ainsi que l’efficacité de nos actions, tant locales qu’extérieures.

Notre « Boutique Solidarité » remplit sa mission dans le quartier de Bacalan, mais on note une baisse très sensible de la fréquentation de celle-ci : est ce la crise ? devrait-on modifier la composition de notre offre ? les horaires d’ouverture?

Nos actions extérieures qui comprennent deux projets principaux avancent avec beaucoup d’enthousiasme. Le maintien de ces projets prolonge les travaux que nous avons entrepris, tant au Sénégal qu’au Bénin. Nous menons nos actions en partenariat avec l’association « Pindi » pour ce qui concerne le village de Samtoulou au Sénégal, et nous venons soutenir le projet de « garage associatif » porté par la « Fondation Jacqueline Yokosssi » à Tanguiéta au Bénin. Nous sommes attachés à ces partenariats avec ces associations locales du SUD : elles nous ont convaincus, par leur sérieux, par leur grande implication. Nous souhaitons les accompagner dans la concrétisation de leurs projets.

Les démarches et formalités administratives destinées à la cession d’un terrain, auprès de la municipalité de Tanguiéta, pour l’implantation dudit garage avancent à grands pas. Les études destinées à l’électrification par panneaux solaires, du village de Samtoulou sont en bonne voie. Nous envisageons d’apporter notre contribution à l’amélioration des conditions d’accueil au centre WIDAD à Marrakech : nous sommes en attente de propositions pour pouvoir nous déterminer… Le Centre de Ressources P.Puyo au Cameroun, fait aussi l’objet de nos préoccupations.

Un groupe d’ « Administrateurs et Administratrices », sous la houlette de Gisèle et la protection d’Antoine, s’applique à réaliser notre blog, à le rendre attrayant et performant. Nous les remercions pour leur implication, car ce blog sera un bon support de diffusion et de communication de nos activités, auquel auront aussi accès nos partenaires du Sud.

L’association prend de l’âge, et ses membres aussi. Un besoin de renouveau se fait sentir et nous faisons appel aux bonnes volontés, jeunes retraités en particulier, qui pourront trouver ici, dans une ambiance que nous voulons bienveillante et amicale, la possibilité de contribuer , en fonction de leurs aspirations et de leurs compétences , aux délicates missions de solidarité, que nous tentons de mener à bien, en cette période de grand bouleversement de société.

Le petit Sottiré, l’enfant de Péssékou

Lors de nos différents séjours au Nord Bénin dans le village de Péssékou, nous avons tous remarqué ce petit garçon : grande tête allongée, voire un peu disproportionnée; c’est André Cendrez, notre président, qui l’a le premier remarqué. Selon lui, l’état sanitaire des enfants posait problème dans ce village et particulièrement cet enfant qui portait un grand bandage autour de la tête : qu’avait-il? Nous étions inquiets d’autant que le manque d’argent est grand dans ces villages de brousse un peu à l’écart des grands axes.

De retour, Mécanique sans frontières en a parlé lors de ses réunions sans en savoir plus et c’est le CEID, notre partenaire sur cette mission, qui a décidé parmi ses autres tâches d’éclaircir avec la famille le cas de Sottiré et donc de l’emmener à l’hôpital de Tanguiéta, la ville la plus proche dont l’hôpital Saint-Jean de Dieu est réputé dans tout le pays.

Là a commencé un vrai jeu de piste, mais l’enfant accompagné de sa mère a été hospitalisé et pris en main par la soeur Cristina… une femme efficace et généreuse.

Sottiré après ses soins et avant de retourner soigner sa tuberculose.

Les frais ont été pris en charge par l’équipe du CEID.

Sottiré et sa maman, à l’hôpital, avec les gens de la mission.

L’équipe suivante, avec Marinette, infirmière, est retournée voir l’état de Sottiré : les blessures des joues s’étaient améliorées, on a donné du savon a sa mère qui, comme c’est la coutume en Afrique reste près de lui à l’hôpital, on lui a même acheté un pain au chocolat qui l’a ravi… pas trop mal Sottiré!!!!!!

Sottiré bien content avec son pain au chocolat !

Nous attendions tous avec patience les résultats de la biopsie pour savoir de quoi souffrait exactement Sottiré….

Notre correspondant sur place, Joseph, de la Fondation Yokossi, nous a donné les résultats : Sottiré souffre de la tuberculose et a été envoyé dans l’hôpital qui correspond à ces traitements à Tanguiéta .

Il restait une ardoise de 80€ a l’hôpital que des membres de Mécanique et du CEID ont réglé à titre personnel. Mécanique sans frontières continue de suivre l’évolution de Sottiré et aidera financièrement la famille pour ces soins.

Il faut dire qu’il y a d’autres cas à Péssékou, mais ils feront l’objet d’une autre chronique.

Gisèle le Botlan en mission au Bénin pour Mécanique sans Frontières en janvier 2011

vide-grenier à Bruges-le Tasta

Le temps n’était  pas formidable mais enfin il n’a pas plu. Par moments on s’est même un peu gelé avant le demi-rayon de soleil de 13 heures.Heureusement que Micheline nous a amené un paquet des meilleurs beignets de Carignan.

 

 

 

Tout cela pour dire que depuis l’aube fraîche les petits soldats de Mécanique -sans-Frontières ont oeuvré pour aller quérir quelques petits sous.

Ils en ont vendu des affaires…. patiemment extirpées de la boutique, le problème c’était de fixer les prix car Maître Gérard qui s’y connaît en vide-greniers!!!! trouvait toujours que le prix était trop bas …. mais en

le montant on ne vendait pas toujours.Alors quoi faire? palabres , éclats de voix, mines renfrognées…. tant bien que mal la journée s’est passée avec une petite recette qui fera du bien quand on actionnera des missions

pour aider nos amis en Afrique , au Maroc ou ailleurs.

Le top de la journée a été la vente des balances de M.H: bien rouillées, authentiques en diable…..mais pour qui et à quel prix?

A 15h , Patrick les vend …quasiment… à 15€ les trois ….vociférations de Gérard !!! la vente échoue! eh bien , je vous le donne en mille, C’est Gérard qui à la dernière minute voit revenir les mêmes acheteurs et il a réussi à leur vendre à 40€

Sincèrement , je ne sais pas comment il a fait!

G.le Botlan, vendeuse de base