Missions au Sénégal hiver 2012-2013

missions au sénégal hiver 2012-2013, un album sur Flickr.

Des adhérents de Mécanique sans frontières ont effectué plusieurs missions cet hiver au sud du Sénégal:
Il s’agissait de fournir le village de SARE KANTA de matériel scolaire. André Cendrez s’en est occupé.
De construire un four à pain pour les villageois de SYNTHIA KANDIO. C’est l’équipe du CEID qui l’a réalisé.
De préparer l’installation de panneaux solaires dans le village de SAMTOULOU.

Fondation Yokossi-suite et fin du memorandum

 

 

MODE DE FONCTIONNEMENT  ACTUEL 

• Activités de terrain

Depuis sa création, la fondation a très peu eu  recours au personnel salarié. La seule expérience qui n’a pas été concluante a été le recrutement à plein temps d’une  secrétaire-caissière pour assurer de façon permanent la tenue du siège, de la Caisse menues-dépenses et de la bibliothèque. Mais, les moyens n’ont pas permis d’aller au bout.

La Fondation utilise donc des bénévoles, et surtout des stagiaires, tant étrangers que locaux, pour mener ses activités tant administratives, qu’humanitaires.

C’est pourquoi, une fois encore, toute demande de stage est toujours la bienvenue.

 

• Finances

Tous les fonds de la fondation passent par son  compte bancaire (voir plus haut les références). Ce compte est tenu  par trois signataires : le Président (dont la signature est obligatoire), la Trésorière et le Coordonnateur.

Tout retrait de fonds qui respecte les signatures conjointes de deux personnes au moins, est selon le montant, dépensé directement ou par chèque  ou versés dans la caisse « menue dépenses », tenue par la Trésorière.

Toute dépense est subordonnée à des justificatifs qui sont tenus par la trésorière, qui rend compte au Conseil d’Administration.

Un Comité de Contrôle, composé de trois membres vérifie la gestion du Conseil d’Administration, et  rend compte à l’Assemblée Générale.

Toute subvention est justifiée au partenaire au terme du projet, avec des factures originales. Un compte rendu est fait au Conseil d’Administration et en AG  par la Coordination.

 

• Partenariat

En général, lorsque nous avons un partenariat de longue durée, tout comme pour une action ponctuelle importante, la Fondation signe un protocole d’accord ou de partenariat avec le partenaire, qui rappelons – le peut être une structure, ou 1groupe d’individus. Le protocole est proposé par le partenaire, et la Fondation apporte ses amendements. La signature qui est faite par  les deux responsables n‘a lieu qu’après consensus.

 

 

 

 PROJETS EN INSTANCE / EN QUETE DE FINANCEMENT

 

N°	TITRE DU PROJET	OBJECTIFS	PERIODE D’EXECUTION	OBSERVATIONS
1	Cours de vacances gratuites pour élèves et écoliers démunis de la ville de Natitingou	Promouvoir la scolarisation des enfants démunis, en leur donnant les mêmes chances de réussite que les autres enfants, etc…	Du 02 au 31 Août de chaque année.	Besoin urgent, car notre partenaire nous a annoncé qu’il ne sera plus à même de nous financer
2	Cours de vacances gratuits pour les écoliers du village pilote de Péssekou	Idem	Idem	Idem
3	Projet de récupération et de transformation des sachets d’eau en plastic « Bio water » et autres sachets en : sacs de marché réutilisables pour tous, et en d’autres articles utiles à la vie quotidienne.	Participer et éduquer les populations bénéficiaires à la protection de notre environnement en danger	A tout moment, et le plus tôt que faire se pourrait.	Notre souhait serait, à terme, de pérenniser l’activité, par la commercialisation desdits sacs, qui constituera une source de revenue. NB : Merci de bien vouloir lire le projet.
4	Projet de réalisation et de mise à disposition gratuite aux 45 ménages du village pilote de Péssekou, de fours améliorés, économiques et rapides.	Participer à la protection de la réserve de biosphère de la Pendjari, en contribuant à la réduction de la consommation du bois de chauffage.	Idem	Idem
5	Projet de collecte et de gestion des ordures solides ménagères (Phase pilote) dans la ville de Tanguiéta.	Instaurer un système efficace et durable de gestion des ordures ménagère en zone urbaine	Idem	Idem
6	Projet de sensibilisation sur les méfaits du mauvais usage, et la gestion des sachets plastiques dans le village Pilote de Péssekou.	Informer – Eduquer et Communiquer sur l’épineuse question des sachets plastiques, en commençant par un village  non encore très pollué.	Idem	La communication a fait ses preuves dans tous les domaines. D’où l’importance de le faire dans le domaine de la protection de l’environnement.
7	Achat et installation d’un moulin associatif au groupement de femmes du village de Pilote de Pessèkou.	Désenclaver le village pilote très enclavé, et réduire les conditions de travail difficiles des femmes du village.	Idem	Par la même occasion, en faire une source de revenus pour le village. Ce qui permettra de financer des microprojets locaux
8	Projet de construction, d’équipement et d’électrification d’une salle d’alphabétisation faisant office de salle de soins et de réunions du village pilote de Péssekou	Lutter contre l’analphabétisme, et tout en rapprochant les soins aux populations souvent occupées et obligées de parcourir de longues distances souvent fatales pour avoir accès aux soins de santé, etc…	Idem	Le projet permettra aussi la cohésion entre les habitants du village, en leur offrant un cadre de concertation leur offrant de meilleures conditions de travail.
9	Projet de microcrédits aux femmes du village pilote de Péssekou.	Améliorer les revenus des femmes, mères des enfants pris en charge par la Fondation, en vue de pérenniser le suivi de la scolarisation de leurs enfants.	Idem	Le projet comporte plusieurs avantages, à savoir : L’accompagnement qui comporte des séances de sensibilisation avec des professionnels de la santé, de l’hygiène et de la planification familiale ; l’alphabétisation en langue, puis en Français, et la formation en gestion de leurs activités génératrice de revenus  etc…
10	Parrainage des élèves et écoliers du village Pilote de Péssekou.	Apporter un soutien financier efficace, très  indispensable et durable aux enfants sans avenir (invalides, parents à très faibles revenus,	Idem	Il s’agira par le présent projet  de trouver des bonnes volontés, capable d’aider financière et ou matériellement et durablement pendant au moins un cycle le primaire, le secondaire
11	Bourse d’étude pour une Licence en développement local pour le Coordonnateur de la Fondation.	Renforcer les capacités du Coordonnateur, (premier acteur bénévole et permanent de la fondation), en vue d’accroître les capacités de la fondation à mieux participer au développement combien préoccupant de nos localités.	Dès que possible. NB : La formation est disponible surplace à Natitingou (siège de la fondation) au Bénin.. ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre ses activités bénévoles…	Durée de la formation : 3 ans. Coût total TTC : 2.100.000 FCFA (3.201,46 Euros) NB : Les payements se feront en tranches annuelles ; soit 700.000 FCFA (1.067,15 Euros) l’an. Le bénéficiaire participera à concurrence du surplus de 1.000 Euros l’an.

 

Nota : L’ordre des projets importe peu. Le choix est laissé à l’appréciation de chacun. D’avance merci de « NOUS AIDER A AIDER ».

Notre appel ne s’adresse pas qu’aux structures, mais à toutes les bonnes volontés, et pourquoi pas à une Association  (familiales, ou amicales,) de bonnes  personnes.

Merci, aussi d’en parler à vos proches, amis, autres personnes et structures que vous jugerez capables de nous soutenir.

 

RAPPORTS AVEC LES AUTORITES LOCALES

Ils sont excellents. FJY est connue de toutes les autorités de la place qui l’invitent aux différentes manifestations officielles.

 

RAPPORTS AVEC LES AUTRES ONG ET PROJETS DE LA PLACES

Ils sont également excellents. La FJY est membre de toutes les structures associatives d’ONG et associations de développement.

 

 

 

 PERSPECTIVES D’AVENIR 

 

Faire de la Fondation une structure crédible, disposant de moyens efficaces et propres à elle,  lui permettant d’apporter plus d’assistances aux personnes et groupes organisés nécessiteux.

Doter la FJY d’un siège digne et propre à elle.

L’équiper en mobilier et matériel didactique, informatique et roulant.

Recruter une secrétaire permanente.

Nouer plusieurs partenariats avec d’autres partenaires au développement.

 

 INVENTAIRE DES BIENS

La Fondation donne plus de moyens qu’elle n’en dispose.

La liste qui suit  décrit le patrimoine actuel de la Fondation, qui est en grande partie le fruit de ses membres.

Matériel du Bureau :

• 2 bureaux
• 4 tables simples pour la salle d’étude
• 6 bancs pour la salle d’étude et de réunions

 

• 2 armoires  (dont une à battants)
• 1 étagère à casier
• 3 étagères pour la bibliothèque
• 4 Chaises
• 2 fauteuils pour bureau
• 1 siège mobile pour secrétaire
• 2 tableaux d’affichage
• 1 tableau à chevalet
• 1 ventilateur
• 1 réveil
• 2 machines à dactylographier mécaniques
• 1 machine à dactylographier électrique
• des classeurs et chronos

 

Autre matériel :

• 1  ordinateur fixe
• 1 ordinateur portable
• du matériel de bureau
• 1 corbeille
• des Livres divers
• 1 carte

 

 

Conclusion

Somme toute, la Fondation est une petite association, qui s’occupe de progrès, et qui sait ce qu’elle veut.

Ses nobles réalisations, et la volonté de ses membres font d’elle une association assez connue et sérieuse.

Ses faiblesses restent l’insuffisance des moyens pour l’envergure de ses objectifs et de ses cibles.

Elle a besoin d’un coup de pouce vital qui va la propulser vers des bénéficiaires pauvres.

Ce coup de pouce que nous souhaitons et attendons de tous nos vœux !

Merci de bien vouloir nous contacter.

La coordination est disponible à tout moment.

N’hésitez donc pas !

 

La Coordination, novembre 2012

SENEGAL :Missions de préparation et de coordination

En ce début d’année, les activités vers le Sénégal s’annonçaient intenses et chargées d’incertitude. Plusieurs groupes devaient se rendre vers la haute Casamance, dans plusieurs villages situés dans la région de Kolda.

Je me suis rendu à Dakar au début du mois de Février : un concours de circonstances m’a permis de profiter de l’invitation du CEID à partager leur bus pour me rendre à Kolda.

Dès le lendemain matin, me voilà parti à moto, avec Adéma pilote confirmé, pour ma première mission qui se situe à Saré Kanta. Chargés de matériels scolaires et après une quarantaine de kilomètres parcourus sur d’étroites pistes, nous arrivons au village. Paul, l’instituteur, nous attend avec une certaine impatience. L’école et l’instituteur entament leur deuxième année d’activité. Peu de matériel scolaire : nous amenons livres, cahiers, stylos…c’est une grande joie.

Sare Kanta: remise d’une partie des matériels scolaires

Puis ma mission continue au village de Synthia Kandio. Ce village a réservé un accueil particulièrement chaleureux à l’équipe du CEID venue construire un four à pain et repeindre l’intérieur de l’école. Les briques et parpaings ont été fabriqués avec beaucoup d’argile, avant leur arrivée par une équipe très motivée de villageois. Les matériaux et outils sont prêts. Je complète quelques manquants et m’assure de la bonne évolution de la construction. Le travail du CEID est remarquable et le four terminé, a fière allure.

Puis, je poursuis mes missions en retournant au village de Samtoulou que nous connaissons bien. La mission électricité doit être finalisée. Après l’achat des matériels en France (panneaux solaires, onduleur, régulateur, batteries, câbles …) puis l’acheminement de ces matériels par voies maritime et terrestre, il restait à réaliser l’installation destinée à alimenter l’école, la case santé, le four à pain et la case du chef. Je fais procéder au creusement des tranchées destinées au passage des câbles. Je commence à sensibiliser quelques responsables sur les dangers de l’électricité et leur demande d’être disponibles et attentifs lors la venue prochaine de l’équipe d’électriciens.

Petit cours d’électricité, et de sécurité…en attendant l’installation

Pour mon retour à Dakar, j’ai pu bénéficier à nouveau de l’ « hospitalité » et de l’amabilité de l’équipe CEID…et je les remercie d’avoir pu voyager en leur compagnie !

A Dakar, il me reste des démarches à effectuer auprès des Ministères de l’Agriculture et celui de la Condition féminine. Je suis chargé d’appuyer les demandes de l’association Pinndi dont Sara Seydi est le Président. Ces demandes formulées par Pinndi, s’adressent au ministre de la Condition féminine (moulin à céréales) et à celui de l’Agriculture ( moto-pompe et groupe électrogène). Un représentant du Fouladou me permet de remettre ces demandes aux autorités. Attendons la suite…

Puis, passage à Mbour, afin de voir les possibilités d’accueil et d’hébergement des personnes qui souhaitent se rendre à la « Pouponnière » et y faire une mission d’identification, en vue d’un possible partenariat avec Mécasf, et prêter main forte aux personnels de la Pouponnière ou de l’orphelinat.

Ma première mission 2013 s’achève. André C.